PIERRE RAPHAËL LEPINE

Pierre Raphaël Lepine (Lyon 1901-1989), fils de Jean et petit-fils de Raphaël, était également médecin, virologue à l'Institut pasteur de Paris dès 1935 après un internat aux Hôpitaux de Lyon. Ses recherches sur la variole et son vaccin contre la poliomyélite seront le point de départ des études modernes sur les virus infra visibles.Il y rencontrera le célèbre Noguchi qui vivait aux Etats-Unis et qui lui proposa de l'accompagner au Honduras pour le compte de la Fondation Rockfeller. C'est ainsi qu'il passe ensuite à l'Université américaine de Beyrouth. De retour à Paris, il accepte l'invitation de Levaditi à travailler à ses côtés à l'Institut Pasteur, place qu'il quitte en 1930 pour diriger celui d'Athènes durant près de cinq ans. Il rejoindra son poste précédent en 1935. Il publie en 1938, en collaboration avec son maître Levaditi plusieurs traités consacrés aux maladies à virus. Directeur du service de l'Etude de la Rage à l'Institut de 1935 à 1940 il étudie l'histochimie de ce virus, étude qui manquait encore à celles concernant sa structure. Il devient Chef du service de virologie en 1941. En 1952 il se lance dans l'étude morphologique des virus au microscope électronique (Le Premier de France) et émet l'hypothèse du rôle des virus dans tous les cancers. De 1954 à 1956 le vaccin de Salt (de Pittsburgh) et de Lépine, (ce dernier mettra au point sa diffusion et sa technique vaccinale) destiné à combattre la poliomyélite antérieure aiguë, infection neurotrope, est mis au point. Trois types seront émis en dix ans. Pierre Lépine était passionné d'histoire de la médecine. Elu en 1953 à l'Académie de Médecine et en 1961 à l'Académie des Sciences, il fut promu grand officier de la légion d'Honneur en 1976.

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PIERRE RAPHAËL LÉPINE

RAPHAËL LEPINE

Docteur en médecine. Professeur à la faculté de médecine de Lyon. Membre correspondant de l'Institut. Membre de l'Académie de médecine. Officer de la Légion d'honneur. J. RAPHAËL LEPINE médecin physiologiste, frère de Louis Lépine, préfet de police sous la IIIe république, est professeur de clinique médicale et premier titulaire de la nouvelle Faculté de Médecine de Lyon. Elève de l’Ecole du grand Charcot, de Brown-Sécard et de Virchow, il se consacre d’abord à l’étude du cerveau, du système nerveux et des maladies de la moelle épinière. Les caves de l’Hôtel dieu lui servent de laboratoire. Il individualise la paralysie pseudo-bulbaire (troubles simulant une atteinte du bulbe rachidien). En 1889 il a, le premier, la conception d’un pancréas « véritable glande endocrine (à sécrétion interne) exerçant une activité régulatrice du glucose » prolongeant ainsi les célèbres travaux de Claude Bernard qui avait déjà trouvé une explication partielle au diabète sucré par la découverte de la fonction glycogénique du foie en 1853 mais méconnaissait encore totalement la fonction endocrine du pancréas. Lépine prépare ainsi incontestablement la découverte de l’insuline. En 1895 il signale pour la première fois le diabète rénal, maladie héréditaire consistant en un trouble de la réabsorption du glucose au niveau des reins. Il fera campagne pour prôner la prophylaxie sociale de la syphilis par l’amélioration de la surveillance médicale et policière des personnes à risques.

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JEAN-JACQUES THIERRY- MIEG

Jean-Jacques Thierry-Mieg (3 novembre 1820 – 14 novembre 1904) est médecin. Auteur de plusieurs ouvrages sur la sténographie. Il épouse Amélie Koechlin (18 janvier 1825 -29 décembre 1903) le 19 juin 1845. Le couple descend également de Symon Kriegelstein par les deux parents d’Amélie, ferdinand Koechlin et Amélie Hofer.

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EUGENE CURIE

Eugène Curie, fils de Paul a lui aussi exercé la profession de médecin, mais à Paris, où il avait la réputation d’être au service des plus démunis. Il sera le père de Jacques, universitaire, et de Pierre (1859-1906), découvreur du radium.

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PAUL CURIE
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EUGENE CURIE
CLAIRE DEPOUILLY

PAUL CURIE

Paul Curie (1799-1853), est un humaniste malthusien engagé né à Grand-Charmont, près de Montbéliard. Il s’installe à Mulhouse, après ses études de médecine. Il y fréquente la bourgeoisie et très rapidement épouse (le 18 septembre 1825) Augustine Hofer, l’un des plus beaux partis de la ville : le père d’Augustine n’est autre que la fille de Jean Hofer, grand industriel français de la première partie du XIXe siècle. Grand-parent de Pierre Curie.

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CHARLES-FREDERIC FAUDEL

Issu d'une famille de médecins, Charles-Frédéric Faudel, né à Colmar le 05 août 1826, poursuit ses études à la faculté de médecine de Strasbourg. Il étudie également la botanique, la géologie, et la zoologie à la faculté des sciences.

De retour à Colmar, il exerce en tant que médecin et se montre dévoué lors de l'épidémie de choléra en 1854, tout comme il organisa l'ambulance pendant la guerre de 1870. Secrétaire puis président de la Société médicale du Haut-Rhin, médecin communal, il encourage la souscription pour l'institut Pasteur. En 1859, il est l'un des membres fondateurs de la Société d'histoire naturelle de Colmar puis son secrétaire, et dirige les publications du Bulletin. Il identifie une calotte crânienne humaine découverte à Éguisheim, qui deviendra la pièce essentielle du Musée d'histoire naturelle. Elle suscite des demandes de moulages, de nouvelles recherches et analyses, la calotte étant le premier os humain découvert datant du paléolithique.

Le couvent des Unterlinden devenu musée se partage entre la Société Schongauer qui rassemble les collections d'art et la Société d'histoire narturelle, dont les collections de géologie, minéralogie et préhistoire furent créées par le docteur Faudel. Esprit scientifique, rigoureux, il gère, inventorie, classe les collections enrichies avec beaucoup de passion. Il développe plusieurs sections : sciences naturelles, anatomie humaine et comparée, archéologie, préhistoire. Il rassemble, complète et encourage des achats de collections.

À partir de 1876, s'intéressant plus particulièrement à l'archéologie préhistorique, il publie en collaboration avec son ami G. Bleicher Matériaux pour une étude préhistorique en Alsace. Devenu président de la Société d'histoire naturelle de Colmar, il décède le 14 juillet 1893, laissant à ses successeurs un travail accompli au fil des années qui enrichit encore le Musée d'histoire naturelle et d'ethnographie de Colmar.

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FREDERIC-GUILLAUME FAUDEL
MARIE-CATHERINE ZIEGLER
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GEORGES-FREDERIC FAUDEL
ANNE-MARIE SCHEURER
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CHARLES-FREDERIC FAUDEL
LOUISA SCHEURER

GUSTAVE LEON SCHLUMBERGER

Né le 17 octobre 1844 à Guebwiller. Ancien interne des hôpitaux de Paris. Docteur en médecine à Paris. Membre de l'Académie des Inscriptions et Belle-Lettres. Chevalier de la Légion d'honneur. Sans descendance connue.

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CLIMENE DOLLFUS
JEAN KOECHLIN
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ANNE-CATHERINE KOECHLIN
JEAN- HENRI BOURCART
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ANNE-CATHERINE BOURCART
DANIEL SCHLUMBERGER
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PIERRE SCHLUMBERGER
LOUISE BERTHOUD
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GUSTAVE LEON SCHLUMBERGER

EDOUARD GLOXIN

Benjamin Edouard Gloxin est le deuxième mari d’Eugénie Méquillet. Il est docteur en médecine à Colmar, fils du médecin Pierre Benjamin Gloxin, connu comme botaniste car il donne son nom à la gloxinia. Il descend des Kriegelstein par son ancêtre Marie-Ursule Graff qui épouse Georges Benjamin Gloxin venu s’installer à Colmar vers 1685, et par la branche maternelle des Hanhart.

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JEAN HERR
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CATHERINE HERR
MATHIAS GRAFF
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CATHERINE GRAFF
HANS JACOB SANDHERR
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SALOMÉ SANDHERR
JEAN-ULRICH GOLL
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MARIE-SALOME GOLL
EMMANUEL ROETTLIN
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CATHERINE-SALOME ROETTLIN
MARTIN DURING
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CATHERINE-SALOME DURING
JEAN-JACQUES HANHART
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CATHERINE-SALOME HANHART
PIERRE-BENJAMIN GLOXIN
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EDOUARD GLOXIN
EUGENIE MEQUILLET